« [Traduction libre] Nous avons été témoins de grands actes de bontés, mais les tablettes sont vides. Il n’y a pas de préparations lactées pour bébés ni de couches, des produits dont les jeunes ont besoin, mais qu’ils ne peuvent pas se permettre d’acheter. »
— Charlotte Smith, partisane contre l'itinérance juvénile Tweet
Depuis le début de la pandémie, les jeunes itinérants ont de la difficulté à combler leurs besoins de base.
Les jeunes itinérants n’ont plus accès aux endroits qui les gardaient autrefois en sécurité et qui leur offraient du soutien.
Pendant de nombreux mois, la pandémie a fermé les portes de centres de soutien et d’espaces publics essentiels qui gardent les jeunes sans-abri au chaud et qui leur donnent les ressources dont ils ont besoin.
Sans endroit sécuritaire qu’ils peuvent appeler leur chez-soi, les jeunes sont incapables de s’isoler, ce qui les rend, eux et les autres, plus à risque de contracter la maladie.
Lors de l’événement GenNext Amplifié, Mohamed Sofa, employé de Centraide, a discuté avec Charlotte Smith des mesures que nos communautés peuvent prendre pour mettre fin à l’itinérance juvénile pendant et après la pandémie. Charlotte adore transformer ses expériences de vie (sans-abrisme et toxicomanie) en outils de sensibilisation publique et de développement communautaire. Elle est cofondatrice du Making the Shift (MtS) Scholars with Lived Experience Network et fondatrice de LiveEx Alliance.
Mettre fin aux stigmates
« [Traduction libre] Il est difficile de comprendre qu’une enfant de 11 ans, au Canada, puisse être sans abri, mais c’est vrai. Nous devons donc commencer par une prévention précoce et devons éduquer les enfants dès leur premier jour à la maternelle. Tout le monde doit savoir que l’itinérance peut se produire à n’importe quel moment de la vie. »
— Charlotte Tweet
La première étape est de mettre fin aux stigmates qui entourent l’itinérance pour s’assurer que les jeunes ont accès à un logement stable et sécuritaire. Pour mettre fin au sans-abrisme juvénile pour de bon, nous devons adresser les autres facteurs qui mènent à l’itinérance.
Au Canada :
au moins 60 % des jeunes quittent leur domicile en raison de violence;
près du tiers des jeunes sans-abri s’identifient comme membres de la communauté 2SLGBTQ+;
près de 40 % des jeunes itinérants ont été pris en charge par le système de protection de l’enfance.
GenNext de l’Est de l’Ontario et Centraide investissent dans des programmes adaptés à l’âge et à la culture qui offrent des logements ainsi qu’une formation en matière d’emploi, des ressources en santé mentale et des services de soutien éducatif.
Depuis le début de la pandémie, Centraide a collaboré avec ses partenaires du groupe de discussion communautaire en réaction à la COVID-19 pour s’assurer que les jeunes itinérants ont accès à la technologie nécessaire pour poursuivre leurs études, garder contact avec leurs amis et accéder aux services sociaux essentiels.
Apprendre, défendre les intérêts et réfléchir
« [Traduction libre] Je crois que ce que chacun d’entre nous peut faire c’est de déterminer où l’on en est par rapport à cet enjeu. Nous avons tous un rôle à jouer. L’itinérance n’est pas juste l’absence de logement, c’est aussi lié à la santé mentale, parfois à la toxicomanie, mais plus souvent que jamais, c’est lié au colonialisme, au capitalisme, au racisme et à la pauvreté. »
— Charlotte Tweet
Joignez-vous aux discussions avec le mouvement GenNext et apprenez-en davantage sur l’effet positif que vous pouvez avoir au sein de votre communauté ainsi que les enjeux complexes de celle-ci. Charlotte a expliqué diverses façons de réfléchir à son rôle et d’apporter un changement dès aujourd’hui :
en apprendre davantage à propos de l’itinérance et de ses causes profondes;
réfléchir à ce que l’enjeu veut dire pour vous et aux façons d’adapter votre vie pour lutter contre ces problèmes;
éduquer vos collègues et les membres de votre communauté à propos de l’itinérance et de ses causes profondes;
faire partie des initiatives de prévention;
voter en tenant compte des besoins des personnes vulnérables de votre communauté.
Nous devons accueillir les nombreuses façons de mettre fin à l’itinérance juvénile : éduquer vos collègues, faire entendre notre voix auprès des décideurs et appuyer les programmes et services locaux qui aident à prévenir et à mettre fin à l’itinérance juvénile.
Apprenez-en plus sur les façons de promouvoir le changement en regardant notre discussion avec Charlotte ci-dessous.
Pour obtenir plus de renseignements à propos du travail de Charlotte à Making the Shift (MtS) Scholars With Lived Experience Network, consultez le site Web suivant : makingtheshiftinc.ca.
Soutien des jeunes vulnérables de nos communautés
GenNext estime que chaque personne mérite d’avoir un chez-soi. Grâce à nos partenaires, nous cherchons à comprendre la cause profonde des problèmes pour adopter des solutions à long terme qui mettront fin à l’itinérance juvénile pour de bon. Apprenez-en plus sur nos efforts visant à mettre fin à l’itinérance juvénile et sur la différence que vous pouvez faire au sein de votre communauté en vous joignant à GenNext+ dès aujourd’hui.