Lorsque Jennifer cherchait des services en santé mentale pour son fils avant la pandémie, elle avait l’impression de frapper un mur.
Lorsqu’elle demandait de l’aide par téléphone, elle se faisait transférer ou déconnecter.
Comme elle réside en milieu rural, elle avait peu d’options à proximité de chez elle. La plupart des services en santé mentale sont offerts en personne, et se trouvent à au moins 30 minutes de route; elle devait quitter le travail tôt, et son fils devait manquer des cours pour obtenir de l’aide.
Le processus était frustrant; elle se sentait seule.
« Lorsqu’on est en situation de crise, c’est comme si le monde est contre nous. »
Au printemps, vers la fin de l’année scolaire virtuelle, le fils de Jennifer adoptait de nouveaux comportements inquiétants et utilisait un langage préoccupant. Elle ne savait pas quoi faire; le processus pour trouver du soutien était accablant.
Cette fois-ci, Jennifer a facilement pu obtenir l’aide dont elle et son fils avaient besoin.
C’était simple comme bonjour : seulement 12 heures après avoir demandé de l’aide, elle parlait avec un conseiller ou une conseillère en santé mentale dans le confort de son salon.
Deuxième vague de la pandémie : santé mentale
Au début de la pandémie, Centraide de l’Est de l’Ontario a rapidement constaté que la COVID-19 exacerbait les défis sociaux auxquels nos communautés étaient déjà confrontées : plusieurs personnes souffraient, pour la première fois, de problèmes de santé mentale; d’autres, souffrant déjà de dépression et d’anxiété, présentaient des symptômes plus aigus.
Le Groupe de discussion communautaire en réaction à la COVID-19 savait qu’il devait prioriser l’accès facile aux services de santé mentale et qu’il n’y avait pas de temps à perdre. C’est la raison pour laquelle nous avons rapidement appuyé Counseling on connecte, une collaboration entre plus de 20 partenaires locaux dans le domaine de la santé mentale qui vise à éliminer les obstacles et à améliorer l’accès à de brèves séances de counseling.
Cela a changé la donne pour Jennifer et sa famille.
Du counseling en un seul clic
Un accès Internet non fiable, les barrières linguistiques et le manque de transport empêchent les personnes nouvellement arrivées au pays, celles vivant en milieu rural et celles ayant un faible revenu d’obtenir l’aide dont elles ont besoin.
Grâce à Counseling on connecte, Jennifer a pu demander l’aide de conseillers et de conseillères en santé mentale pour les enfants et la famille et l’obtenir en moins de 24 heures.
Fini les temps d’attente. Au revoir, longs trajets pour des services en personne. C’est gratuit! Jennifer a pu obtenir l’aide dont elle avait besoin pour appuyer son fils rapidement, et ce, du confort de son salon.
« Counseling on connecte m’a tout de suite rassuré. Je n’ai pas eu de crise de panique comme par le passé, lorsque j’avais l’impression que personne n’était là pour nous aider, mon fils et moi. Ma santé mentale s’est améliorée; je ne ressentais plus le même niveau d’anxiété lors de mes démarches pour trouver des services de soutien pour mes enfants. »
Pour la communauté, par la communauté
Centraide et ses partenaires du Groupe de discussion communautaire en réaction à la COVID-19 savaient que le sexe, la race, la sexualité, la géographie et le statut socioéconomique auraient une incidence sur la façon dont les résidents et les résidentes vivraient la pandémie.
L’oppression institutionnelle, le racisme systémique et la discrimination chronique sont souvent à la base d’enjeux plus importants touchant les Autochtones, les communautés racialisées et 2SLGBTQ+, les personnes handicapées et les autres groupes marginalisés.
Dans cette optique, nous savions que nous devions favoriser l’accès abordable aux services de soutien en santé mentale adaptés à la culture.
Counseling on connecte, un outil qui offre gratuitement des séances de counseling en santé mentale ou en toxicomanie en un seul clic. Les services sont offerts par vidéo ou téléphone, par plus de cent conseillères et conseillers aux expériences diverses, issus de milieux différents.
Les clientes et clients peuvent choisir d’obtenir du counseling en santé mentale spécialisé, notamment pour les personnes autochtones; les membres des communautés africaines, antillaises et noires; les membres de la communauté 2SLGBTQ+; les enfants et leurs familles; ainsi que les jeunes et les adultes souffrant de toxicomanie.
Centraide, ses partenaires alliés du Groupe de discussion communautaire en réaction à la COVID-19 et les plus de 20 partenaires offrant des services de soutien en santé mentale par l’entremise de Counseling on connecte, encore plus de gens peuvent obtenir de l’aide en temps opportun.
« Avant la pandémie, les membres des communautés africaines, antillaises et noires avaient de la difficulté à accéder à des services de santé mentale. Ces personnes estiment que les fournisseurs de services ne comprennent pas les défis auxquels elles font face; est-ce que la personne en face de moi comprend ma culture, est-ce qu’elle comprend les injustices raciales auxquelles j’ai fait face par le passé? Et à cela s’ajoutent les obstacles financiers et les stigmates liés à l’accès à de tels services. »
Un meilleur réseau de santé mentale, maintenant et à l’avenir
« Centraide a joué un rôle essentiel, non seulement en améliorant la capacité de nos services, mais également en offrant des conseils indispensables qui nous ont permis d’aller de l’avant et de naviguer ces eaux qui nous étaient inconnues. »
Centraide répond aux besoins locaux les plus pressants, mais notre travail est loin d’être terminé. Grâce au généreux soutien de donateurs et de donatrices comme vous dans les communautés de Prescott et Russell, d’Ottawa, ainsi que des comtés de Lanark et de Renfrew, nous pouvons trouver des solutions durables aux défis importants.
Counseling on connecte est l’une des façons dont nous avons facilité l’accès aux services de santé mentale lorsque nos communautés en avaient réellement besoin. Grâce à vous, nous assurons la continuité des services de santé mentale mis en place pendant la COVID-19 à long terme.
« J’apprécie grandement que Centraide renforce ce genre d’idées novatrices, car nous en avons besoin. »
