Omar Al-Dib vous met un sourire aux lèvres lorsqu’il parle de sa passion pour le soutien communautaire. Il a donc nommé de façon appropriée son initiative bénévole, CU Smile.
Il a fait du bénévolat auprès de nombreux organismes d’Ottawa au fil des ans. Cet ancien étudiant de l’Université Carleton cherche à mobiliser les jeunes par l’entremise du renforcement d’équipe. C’est la raison pour laquelle il a créé CU Smile, un organisme philanthropique géré par des étudiant(e)s, qui a inspiré plus de 100 jeunes bénévoles à avoir un effet positif au sein de leur communauté. Qu’il s’agisse d’aider les banques d’alimentation ou d’organiser des collectes de vêtements, CU Smile est là pour donner un coup de main.
Omar a récemment été surpris avec un Prix de bâtisseur communautaire de Centraide de l’Est de l’Ontario, que l’organisme remet aux bénévoles qui vont au-delà des attentes pour aider et mobiliser leur communauté. Ces prix célèbrent la détermination et l’héroïsme des bénévoles qui inspirent les autres à agir et mener par l’exemple.
Nous nous sommes entretenus avec Omar pour en apprendre davantage sur les raisons pour lesquelles il fait du bénévolat et soutient sa communauté. Ses réponses ont été modifiées par souci de longueur et de précision.
Q. Omar, tu t’engages à créer l’égalité des chances et aider les jeunes à combler leurs besoins de base, comme en leur donnant des repas à l’école et des vêtements. Pourquoi cela te passionne-t-il?
R. Mon père m’a toujours dit que j’étais le « citoyen idéal », car je ramassais des déchets et offrais aux gens de les aider lorsque j’étais jeune. Lorsque je suis revenu au Canada pour étudier à l’Université Carleton – j’en étais probablement à ma deuxième année – j’ai décidé que je voulais en faire plus.
« [Traduction libre] J’ai réalisé que je ne voulais pas dire à mes futurs enfants que tout ce que j’avais fait, c’était d’étudier. Je voulais faire une différence. »
— Omar Al-Dib Tweet
J’ai mis mes idées d’être qu’un intellectuel pendant mes études de côté et j’ai créé CU Smile, une initiative qui aurait un effet encore plus positif dans ma communauté. CU Smile a organisé, à ce jour, 220 activités et événements de collecte de fonds, et préparé plus de 10 000 sacs-repas. On continue de planifier pour l’avenir et on est prêt à appuyer notre communauté.
Q. Quels sont les défis auxquels tu as dû faire face lorsque tu as mis CU Smile sur pied et cherché des partisans et des bénévoles supplémentaires? Y avait-il des surprises en cours de route?
R. Je me suis concentré sur CU Smile et communiqué avec les gens par l’entremise de mes contacts. Au départ, cinq ou dix personnes faisaient du bénévolat pendant les événements. Maintenant, on en a suffisamment pour dire qu’on est un organisme sans but lucratif. Plus les bénévoles parlaient avec leurs amis, plus on avait de partisans et de bénévoles; ils voyaient l’effet positif qu’on a dans la communauté. La pandémie a été toute une surprise… mais on a travaillé encore plus fort et innové pour surmonter les obstacles liés aux limites pour les rassemblements et aux événements en ligne.
« [Traduction libre] Je ne pense pas avoir passé plus de deux jours par semaine à la maison; j’étais dans la communauté en train de l’appuyer. Il y avait beaucoup à faire pour les communautés vulnérables. »
— Omar Al-Dib Tweet
Une autre chose qui m’a surpris, c’est la gestion de mon temps. Au lieu d’étudier, j’occupais un emploi à temps plein, de 9 h à 17 h, et je gérais CU Smile. J’ai continué d’y travailler parce qu’on peut toujours faire plus ou envisager d’aider sa communauté. Je travaillais parfois jusqu’à 23 h ou minuit pour faire tout en mon pouvoir pour m’assurer que CU Smile avait ce dont il avant besoin pour opérer.
Q. GenNext rassemble des gens – récemment diplômés ou ayant un intérêt pour la philanthropie locale – qui souhaitent s’impliquer au sein de leur communauté et y résoudre des problèmes. Quel conseil donnerais-tu aux jeunes gens qui veulent appuyer encore plus leur communauté? Où devraient-ils commencer?
R. Un conseil qui m’a été utile quand j’ai mis CU Smile sur pied, c’est que l’on fait quelque chose qui importe. Même si ça semble petit, on aide quand même les gens. On fait une différence dans leur vie même si personne ne s’en rend compte. On essaie donc d’avoir un effet positif. Bien entendu, on ne voit pas toujours le verre à moitié plein, car on est humain. On a des émotions, mais on tente d’être aussi positif que l’on peut, car ça peut faire la journée de quelqu’un.
« [Traduction libre] Il est impossible d’aider tout le monde, mais on peut aider certaines personnes. »
— Omar Al-Dib Tweet
On pense aux membres de nos communautés qui sont incapables de satisfaire aux nécessités de la vie – comme la nourriture que l’on mange et les vêtements que l’on porte – et on commence là. N’aie pas peur de commencer quelque chose. Oui, c’est peut-être difficile au départ, mais peu importe la petitesse de l’acte, celui-ci a un effet positif dans la vie des gens.
Les jeunes philanthropes, comme Omar, sont une force à ne pas négliger! Leur passion et leur soif de changement n’ont pas de limite – ils travaillent d’arrache-pied pour aider leurs communautés. Ça, c’est ce que c’est d’être un bâtisseur ou une bâtisseuse communautaire. Vous connaissez des bénévoles locaux qui méritent d’être reconnu(e)s pour leurs efforts dans les communautés de Prescott et Russell, d’Ottawa, ainsi que des comtés de Lanark et de Renfrew?